• Je me demande toujours où nous allons

    Je me demande toujours où nous allons ?

    Je me demande toujours où nous allons ? Notre espèce est déstabilisatrice de la nature qu'on le croit ou non. N'étant plus intégrée dans les équilibres naturels, elle ne peut que se comporter en parasite de la Terre au sens le plus élémentaire puisqu'elle tire sa subsistance en nourriture, en énergie et en bien divers, de la planète, avec une part importante de rejets non recyclés et dont beaucoup sont nocifs, sans se soucier du renouvellement des ressources qui sont forcément limitées.

     

    Si l’on prend un peu de recul, regardons ce qui s'est passé depuis à peine un siècle et demi (ce qui n'est qu'un éclair dans l'histoire de la Terre). On exploite le charbon de façon irréversible en le brûlant, puis on y ajoute le pétrole, puis on y ajoute l'uranium avec la fission nucléaire. On pense bien faire car cela améliore la vie des hommes en mettant à leur disposition un élément précieux : l'énergie domestiquée. Ainsi l'homme est la seule espèce capable d'exploiter des gisements naturels pour domestiquer cette précieuse énergie. Et puisqu'il les trouve sous ses pieds, pourquoi se priverait-il de les exploiter ?

     

    Mais, comment allons-nous faire lorsque l'on aura tout épuisé ?

     

    Alors on pense évidemment aux énergies renouvelables : soleil, vent, marées, géothermie, courants marins. Malheureusement on y a pensé beaucoup trop tardivement pour pouvoir se passer à temps du charbon, du pétrole et de l'uranium. On risque bien d'être à cours de ressources bien avant d'avoir pu exploiter les ressources en énergies renouvelables à hauteur de nos besoins qui vont croissant.

     

    Je n'ose imaginer ce qui se passerait si nous étions obligés de rationner l'énergie. Il y aura ceux qui peuvent en disposer et ceux qui ne pourrons pas. Dans ce cas les hommes se déplaceront naturellement des zones défavorisées vers les zones favorisées. D'abord en migrant par petits groupes et c'est ce qui se passe aujourd'hui partout dans le monde, au point que même les gouvernements les plus socialisants s'imaginent pouvoir ralentir cette migration de population car ils estiment ne pas pouvoir tous les accueillir, faute de pouvoir leur offrir à tous un travail et un logement.

     

    Mais rien ne peut arrêter des groupes humains qui fuient le danger de la pénurie pour rechercher plus de sécurité pour leur famille. Alors cette poussée migratoire vers les zones favorisées ne pourra pas diminuer. Elle augmentera de plus en plus. Personne n'y pourra rien et ce sera à ce moment que les pires solutions seront envisagées car il sera impossible de satisfaire tout le monde, surtout à une époque où l’humanité aura augmenté de plusieurs milliards d’individus particulièrement dans les pays les plus démunis. C’est cela que j’appelle « la catastrophe ».

     

    Combien d’années avons-nous devant nous pour trouver des solutions à cette future pénurie ? Peut-être une trentaine d’années seulement compte tenu des évolutions connues des besoins et du nombre des terriens à ce terme. La technologie suffira-t-elle à résoudre nos problèmes de survie ?



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  • Commentaires

    1
    Djangus
    Dimanche 16 Décembre 2012 à 00:05
    N'oublions pas non plus le gaz. Mais bruler du gaz produit du CO2, ce gaz indésirable, comme chacun sait.
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